Du côté Est, on va devoir couler du béton à l’emplacement des poteaux, mais les anciens supports métalliques sont eux-mêmes déjà coulés dans des énormes plots en béton.

Grâce au système du palan, sous une pluie soutenue, on les extrait presque sans mal (mais en cassant de la Dynnema 5mm et de la corde statique de 11mm).

On extrait donc deux plots estimés à 250kg chacun.

Ils seront d’abord utilisé comme contre-poids temporaire d’équerrage.

Puis je les fracture grâce au percuteur prêté par le voisin en un tas de gravats

qu’on réutilisera partiellement dans les futurs fondations.

Lors de ce ménage final, j’ai terminé d’arracher les thuyas, les horribles bambous derrière le barbecue et son plastique vert, l’ensemble du grillage. Le voisin a eu la gentillesse de disquer très proprement les supports métalliques du grillage et même d’emmener à la déchetterie un bon nombre de rebuts (gravats, grillage, branches).

Avec le reste des souches et des petites branches, j’ai faits de menus fagots que j’ai patiemment brûlé dans le barbecue histoire de faire des grillades avec suffisamment de braises 😉

[Montrer sous forme de diaporama]

Après moult galères et délais, le camion amène sa cargaison un samedi à 7h du matin, jour de notre départ en vacances (!)

Dans la précipitation, à moitié réveillés, on stocke tout ça sous l’appentis…

… sans réaliser que les éléments du bas seront nécessaires pour débuter la construction (les poteaux).

Donc un peu plus tard, une nuit, je m’énerve un bon coup en solo et je déménage les 3,5 tonnes de bois vers un endroit qui ne gênera pas.

Suite et fin de la destruction de la sorte de bac à terre en brique qui révèle une mauvaise surprise : sa fondation est une buse de chantier ou d’égout, avec le barreau d’échelle. C’est un béton armé extrêmement résistant, et les coups de merlin ont bien du mal à le grignoter.

En revanche, le petit muret qui constituait le fond de l’abri poubelles est tombé en 20 secondes, car non scellé sur son assise. Je vire également le grillage.

Ne reste plus qu’à effectuer les 25 allers – retours à la déchetterie avec les gravats dans les 8 sacs plastiques résistants. Jusqu’à ce que le voisin prenne pitié de moi et prête sa remorque (Merci !)

Grâce à la technique trépied en étai + palan, il devient possible de terminer le dessouchage même en solo.

Le plus pénible est de manipuler ce lourd système dans l’exiguïté du corridor cabane – grillage. Dans ce cas extrême, j’ai retiré un étai, et j’ai haubané le sommet du bi-pied par un brin de Dyneema noué au cerisier.

On se retrouve avec une série de thuyas flottants (mêlés au grillage « porteur »).

Et voilà un bon paquet de souches !