- La perspective de poser une isolation extérieure induit la nécessité de simplification des façades. Ainsi, les auvents de la porte d’entrée et de la cour Ouest ont été supprimés.
- On également ressorti les étais et le palan pour arracher un arbre nuisible qui gênait le passage de la voiture en entrée de cour.
- Le figuier malade a été tronçonné à raz.
- Célian, huit ans et demi, s’est mis à la soudure à l’arc.
Archives de l’auteur : Nico
Bureau : Destruction de la porte-fenêtre
Cette petite pièce est la moitié Ouest d’un ancien garage. Nos prédécesseurs avaient d’abord posé une porte de garage, puis réduit la largeur du mur par deux colonnes de parpaings, et fermé par une porte-fenêtre.
Il fallait noter les points suivants :
- Les deux colonnes de parpaings étaient d’une épaisseur trop faible, et différente de la structure du mur.
- La porte-fenêtre n’était pas adéquate pour l’usage de cette pièce : on n’est pas censé y passer, mais on a néanmoins besoin de lumière.
- L’isolation thermique et phonique étaient de très mauvaise qualité
Tout cela a plaidé en faveur de ce projet de rénovation :
- Détruire les deux colonnes de parpaings
- Démonter la porte-fenêtre
- Remonter une allège et deux colonnes de parpaings
- Poser une fenêtre neuve
- Isoler par l’intérieur et l’extérieur
Lors de cette première étape de début mars 2017 ont été réalisées les phases de destruction et remontage du mur. Des pièces manquantes imposent un délai pour la pose de la fenêtre.
Micro-ondes Ferrari
Comment redonner un coup de jeune à de l’électroménager au plastique jaunissant ?
- Démonter chaque pièce
- Aspirer, dégraisser au débouche-tuyaux, style Destop (et s’intoxiquer aux nuages toxiques de graisse en dissolution), poncer pour faciliter l’accroche
- Peindre aux couleurs qui agressent la rétine (une couche de noir, VINGT-DEUX couches de rouge)
- Remonter sans oublier la 17ème vis
Merci à Mart’ qui m’a indirectement légué cette formule 1 !
Rambarde d’escalier
Démolition des escaliers de la cave, suite
Après la démolition des deux premières marches, on découvre que sous l’escalier se trouve un vide encombré d’immondices…
… et de nombreuses bouteilles en verre.
En glissant l’appareil photo, voici ce qu’on y trouve (oui oui, un vieux pot de fleur en plastique, des tessons, de la terre, des sacs plastiques…
L’usage du marteau piqueur induit une importante poussière qui recouvre le matériel de montagne…
… donc je tente de protéger (en vain) l’accès à la cave par un cadre plastique.
A ce point, tout l’escalier est démoli, mais sans meuleuse, impossible de couper les très nombreux fers à béton.
En attendant l’achat de la meuleuse en après-midi, je commence la démolition du front de fosse.
Et voila le début du tas de gravats.
Avec Célian, on met en place un système de seaux et de poulies qu’on perfectionnera à mesure du week-end, jusqu’à atteindre une cadence sans temps mort très efficace.
Le pauvre Célian a commencé en fond de fosse, mais la poussière et l’effort ont très vite conduit à l’échange des rôles.
Du fond, je rempli les seaux et je les remonte en tirant la corde. En synchronisant le balan, je parviens à déposer le seau en haut aux pieds de Célian qui décroche l’anse. Un lest du crochet me permet de le récupérer sans aide. Célian shoot dans le seau en attente et me le renvoie en bas, puis va vider le seau plein sur le tas.
Et voila la fosse vidée.
Et voila le tas le samedi soir. Il va encore grandir…
Le dimanche matin, je continue de décaisser le front de fosse (afin d’obtenir le recul suffisant pour adoucir la pente).
On voit que la masse de terre est retenue par un petit muret de 10cm d’épaisseur, mais copieusement ferraillée.
Je dois encore faire baisser ce niveau de terre jusqu’à pouvoir y placer le futur escalier.
Comme prévu, le tas augmente. Ce n’est pas fini.
Manipuler horizontalement un marteau piqueur de 15 kilos nécessite un peu d’imagination : en utilisant la poulie en haut, et un système de réglage de hauteur, j’ai pu sans trop d’efforts démolir le restant de muret.
Tout en inspirant 27kg de poussière…
Et voila ce que ça donne en vidéo (chacun comprendra pourquoi j’ai remplacé le son d’origine) :