Voici enfin la dernière « pièce » couverte de parquet. C’est la plus petite de la maison, et celle qui m’a donné le plus de mal :

• De nombreux petits recoins
• Aucun angle entre deux murs n’est à 90°
• Les murs sont courbes
• Le sol est courbe
• On affleure les escaliers, et il s’agissait de terminer en bordure de la moins pire des manières

L’avantage est que j’avais l’expérience des pièces précédentes.

Me voila ravi d’être expert en parquet flottant, maintenant que cette compétence ne me servira plus jamais…

Cet ancien garage ne dispose certainement pas d’un vide sanitaire inférieur, et est donc exposé par dessous au froid et à l’humidité.

Le retrait de l’ancienne moquette et la mise à nu du béton

laisse ainsi apparaître rapidement une moisissure qui témoigne de l’humidité.

Afin d’éviter un trop grand transfert d’humidité et de froid, j’ai commencé par couvrir le tout d’un film plastique,

puis de l’habituel sous-couche type polystyrène.

Une fois le parquet terminé, je remplace le vieux morceau de moquette des marches par un lino le moins moche possible.

Résultat final :

Et voila une chambre plus spacieuse que le bureau qu’il occupait provisoirement.

Ou la galère des coupes d’onglet.

Oui parce que en théorie, c’est très facile : on achète une boîte à onglet, on y coupe ses plinthes à 45 degrés, et voilà, c’est joli dans les coins intérieurs et extérieurs.

Dans la pratique, c’est un peu plus subtil.

• D’abord, les coupes à 45° ne concernent que ceux qui ont des coins de murs à 90°. Pas moi.
• Ensuite, dans les rares cas où ça ressemble à 45°, la boîte à onglet est trop peu profonde pour accueillir la plinthe.
  Qu’à cela ne tienne, l’astuce marrante est de fixer à la pince-étau la plinthe à l’extérieur de la boîte à onglet, et de couper correctement en biseau à 45°.
• Enfin, il faut savoir que la plupart des plinthes modernes ne sont pas bêtement verticales, mais dispose d’en empattement conséquent. Ce qui signifie que non seulement l’angle à viser n’est pas de 45°, mais il est également à faire varier entre le haut et le bas de la plinthe !!!

Bref, un peu tout cela peut expliquer pourquoi j’ai mis autant de temps à finir cette pièce.

J’ai trouvé que l’astuce ci-dessous permettait une finition plutôt propre : on se contente du biseau sur le quart de rond supérieur, le reste de la plinthe venant s’appuyer à plat contre sa copine.