Afin d’ancrer solidement les poteaux dans le muret, on l’entaille et on coule les appliques dans le béton.
Le premier jour, on tente de disquer puis de terminer au burin la première saillie, et il faut reconnaître que c’est la misère.
En tout, on en a 8 comme ça à entailler, et on se dit qu’on va galérer.
Finalement, le voisin (toujours lui) nous prête une disqueuse de grand diamètre et un percuteur, ce qui fait gagner un temps considérable.
Même si l’effort reste non négligeable.
En comparaison, la fixation des poteaux adossés aux poutres est un jeu d’enfant.
Ensuite, Paul propose de commencer par couler une arase, un socle bien horizontal qui permettra déjà de régler l’axe Z une bonne fois pour toute.
Chaque poteau est traversé par deux fers à béton, et chaque saillie est de nouveau percée et équipée de deux autres fers à béton. Le moment de flexion en cas de fort vent peut en effet devenir important, et les 15 cm de hauteur de l’applique ne sont pas si importants.
On peut ensuite présenter les poteaux, et un système de tasseaux permet de régler les équerrages.
Et enfin, cerise sur le gâteau, Paul peut effectuer son coffrage et couler le béton.