Voici une série de panoramas de la même vue du jardin, qui suit l’évolution du chantier extérieur.
Et vu depuis le dessous de l’appentis :
La cheminée du barbecue dispose d’échappements à l’avant et à l’arrière. En cas de fortes flammes, elles ressortent très franchement et risqueraient d’enflammer la palissade.
Dans une vieille chute de marbre trouvée en faisant le ménage dans la haie, on découpe à la disqueuse diamant la forme de l’orifice arrière et on le cimente.
On effectue ensuite des tests de tirage et même s’il est évidemment moins bon, ça fonctionne encore.
Côté Est, les poteaux seront enterrés et scellés dans des plots béton.
On réutilise une partie des gravats provenant dans anciens plots, et on rigidifie latéralement en noyant une barre de fer en partie haute.
On réalise l’équerrage, et on tombe avec surprise et bonheur à une précision de 2mm en arrivant au coin opposé !
Ne reste plus qu’à coffrer et couler. Des coffrages spécifiques sont nécessaires par endroit.
Afin d’ancrer solidement les poteaux dans le muret, on l’entaille et on coule les appliques dans le béton.
Le premier jour, on tente de disquer puis de terminer au burin la première saillie, et il faut reconnaître que c’est la misère.
En tout, on en a 8 comme ça à entailler, et on se dit qu’on va galérer.
Finalement, le voisin (toujours lui) nous prête une disqueuse de grand diamètre et un percuteur, ce qui fait gagner un temps considérable.
Même si l’effort reste non négligeable.
En comparaison, la fixation des poteaux adossés aux poutres est un jeu d’enfant.
Ensuite, Paul propose de commencer par couler une arase, un socle bien horizontal qui permettra déjà de régler l’axe Z une bonne fois pour toute.
Chaque poteau est traversé par deux fers à béton, et chaque saillie est de nouveau percée et équipée de deux autres fers à béton. Le moment de flexion en cas de fort vent peut en effet devenir important, et les 15 cm de hauteur de l’applique ne sont pas si importants.
On peut ensuite présenter les poteaux, et un système de tasseaux permet de régler les équerrages.
Et enfin, cerise sur le gâteau, Paul peut effectuer son coffrage et couler le béton.
Du côté Est, on va devoir couler du béton à l’emplacement des poteaux, mais les anciens supports métalliques sont eux-mêmes déjà coulés dans des énormes plots en béton.
Grâce au système du palan, sous une pluie soutenue, on les extrait presque sans mal (mais en cassant de la Dynnema 5mm et de la corde statique de 11mm).
On extrait donc deux plots estimés à 250kg chacun.
Ils seront d’abord utilisé comme contre-poids temporaire d’équerrage.
Puis je les fracture grâce au percuteur prêté par le voisin en un tas de gravats
qu’on réutilisera partiellement dans les futurs fondations.