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Après moult recherches, je tombe enfin sur un système qui me convainc : j’achète 3 étais d’1,7 tonnes de résistance chacun, et un palan 3 tonnes. A l’extrémité de chaque étai est soudée une plaque percée de 4 trous, dont l’un va être agrandi par une mèche spéciale métal fort. En plaçant correctement les trois étais en trépied, on parvient à glisser dans les 3 trous une tige de tendeur EDF trouvée à Mancy en 1993, vissée avec deux rondelles et deux écrous.
Dans l’œil de la tige de tendeur, on suspend le palan. Après avoir dégagé la base de la souche, on la ceinture par un système auto-serrant et il suffit de hisser.
Les forces en jeu sont considérables et cette manipulation n’est pas sans risque : une rupture d’un élément est vraiment violent, et on se tient tant que possible à distance lors de la traction.
On a utilisé différents matériels d’escalade et des chaînes : on a réussi à casser un anneau Dyneema normé à 2,4 tonnes. On a dégradé les pas de vis de 6 maillons rapides normés à 2,7 tonnes (devenus in-ouvrables sans outil). On a déformé presque jusqu’à la rupture des maillons de chaîne, nécessitant de les couper à la scie à métaux.
Le seul élément qui n’a pas été dégradé, qui est resté fiable, sans rupture ni déformation, simple d’usage et le moins onéreux : la manille textile. C’est une manille fabriqué par mes soins, et qui est bien connue des marins (un œil d’un côté, un nœud de sifflet de bosco de l’autre). C’est révolutionnaire, c’est très bon marché, c’est indestructible, c’est l’avenir.
Bref, une fois la technique au point, Paul tronçonne les arbres à bonne hauteur, car il faut conserver une bonne prise sur chaque souche.
On conservera la partie haute de chaque arbre, dont les branches ont poussé « mêlées » au grillage de séparation, ce qui préserve l’intimité jusqu’à la pose de la palissade définitive.