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Dessoucher, part 3 et fin : Solo

Grâce à la technique trépied en étai + palan, il devient possible de terminer le dessouchage même en solo.

 

 

SAMSUNGLe plus pénible est de manipuler ce lourd système dans l’exiguïté du corridor cabane – grillage. Dans ce cas extrême, j’ai retiré un étai, et j’ai haubané le sommet du bi-pied par un brin de Dyneema noué au cerisier.

 

On se retrouve avec une série de thuyas flottants (mêlés au grillage « porteur »).

 

 

Et voilà un bon paquet de souches !

Destruction de l’abri à poubelles, part. 1

Pour faire suite au ménage préliminaire et préparatoire à l’installation de la palissade, plusieurs étapes ont été franchies :

  • la ville de Fontaine a enfin répondu à notre demande (1 an et demi d’attente) pour ajouter un couvercle à notre poubelle verte, donc l’abri à poubelle est devenu inutile
  • j’ai commencé le démontage de cet abri dont la conception fut plutôt robuste (plusieurs dizaines de vis, des poutres, des tiges filetées dignes d’Eiffel)

Dessoucher, part. 2 : le palan

Merci Internet, merci les internautes qui partagent leur savoir !

Après moult recherches, je tombe enfin sur un système qui me convainc : j’achète 3 étais d’1,7 tonnes de résistance chacun, et un palan 3 tonnes. A l’extrémité de chaque étai est soudée une plaque percée de 4 trous, dont l’un va être agrandi par une mèche spéciale métal fort. En plaçant correctement les trois étais en trépied, on parvient à glisser dans les 3 trous une tige de tendeur EDF trouvée à Mancy en 1993, vissée avec deux rondelles et deux écrous.

Dans l’œil de la tige de tendeur, on suspend le palan. Après avoir dégagé la base de la souche, on la ceinture par un système auto-serrant et il suffit de hisser.

Les forces en jeu sont considérables et cette manipulation n’est pas sans risque : une rupture d’un élément est vraiment violent, et on se tient tant que possible à distance lors de la traction.

On a utilisé différents matériels d’escalade et des chaînes : on a réussi à casser un anneau Dyneema normé à 2,4 tonnes. On a dégradé les pas de vis de 6 maillons rapides normés à 2,7 tonnes (devenus in-ouvrables sans outil). On a déformé presque jusqu’à la rupture des maillons de chaîne, nécessitant de les couper à la scie à métaux.

Le seul élément qui n’a pas été dégradé, qui est resté fiable, sans rupture ni déformation, simple d’usage et le moins onéreux : la manille textile. C’est une manille fabriqué par mes soins, et qui est bien connue des marins (un œil d’un côté, un nœud de sifflet de bosco de l’autre). C’est révolutionnaire, c’est très bon marché, c’est indestructible, c’est l’avenir.

Trépied + palan

Bref, une fois la technique au point, Paul tronçonne les arbres à bonne hauteur, car il faut conserver une bonne prise sur chaque souche.

Paulo à la tronçonneuse

On conservera la partie haute de chaque arbre, dont les branches ont poussé « mêlées » au grillage de séparation, ce qui préserve l’intimité jusqu’à la pose de la palissade définitive.

Dessoucher, part. 1 : la slackline

Les thuyas, vignes, laurier, et autres arbustes présents dans ce terrain ont été plantés dans des endroits inadéquats. Les racines de certains thuyas ont fendu le muret en béton séparant du voisinage, certains thuyas sont morts et poussiéreux, les deux pieds de vignes n’ont jamais été entretenus.

J’aurais pu me contenter de les couper, mais je crains que les repousses ne surviennent car la terre du jardin est une ancienne terre de maraîchage, donc particulièrement généreuse et fertile.

J’ai donc décider de dessoucher chaque pied.

J’ai donc commencé par scier deux thuyas, sorti le matériel de traction et mis en place un palan digne des meilleures slacklines.

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L’installation est très longue, et la mise en tension nécessite de nombreuses manipulations, car la corde de traction est semi-statique, et les réglages des poulies et bloqueurs impose d’innombrables aller-retours.

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En fin de compte, le pied finit par céder, mais en cassant sous sa base, ce qui n’est pas le résultat escompté, car le système racinaire demeure enfoui. De plus, l’énergie et le temps consommé sont considérables.

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De plus, cela nécessite de disposer d’un point d’ancrage dans l’axe, ce qui ne sera plus possible avec les thuyas plantés derrière la cabane. Bref, cette solution n’est pas optimale.

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Palissade : ménage préliminaire

Dans la perspective de remplacer les immondes grillages qui ceignent notre jardin, on a commencé à élaguer sévèrement la végétation mourante qui restreignait l’accès à la clôture sus-citée.

Le boulot reste important car il semble que rien n’était entretenu jusqu’alors.